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La tombe à char de Pernant (Aisne)

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Année 1963 21-1 pp. 1-9
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LA TOMBE A CHAR DE PERNANT

(AISNE)

par René JOFFROY

Au printemps 1961, plusieurs dizaines de tombes étaient détruites par l'exploitation à l'aide d'engins mécaniques d'une sablière située sur le territoire de Pernant, en bordure de l'Aisne. Du mobilier funéraire a pu être récupéré, mais la plupart des objets sont privés de tout contexte archéologique.

Parmi ces sépultures détruites, il y avait une tombe à char. Le 10 mai, en compagnie de M. E. Will, Directeur de la circonscription, j'ai pu recueillir une partie du matériel provenant de cette sépulture. Les récipients métalliques avaient été fort endommagés par l'extraction brutale, mais ils ont pu être restaurés par le laboratoire du musée lorrain à Nancy.

Nous ne possédons aucun renseignement sur l'emplacement exact de la tombe. Tout ce qu'on peut dire, c'est que sa profondeur devait être de l'ordre de 1 m. 20 à 1 m. 30, d'après celle des autres tombes fouillées depuis. La fosse, sans doute rectangulaire, n'a pas été mesurée ; y a-t-il eu de petites fosses creusées pour le logement de la moitié inférieure des roues ? nous l'ignorerons toujours ; de même, on n'a pas vérifié si la tombe était entourée ou non d'un fossé circulaire. Nous en sommes réduits à la seule description des objets, qui ne constituent vraisemblablement qu'une partie du mobilier funéraire, car il dut y avoir en outre dépôt de plusieurs vases céramiques.

Le mobilier. — La pièce la plus remarquable est une situle en bronze chaudronné. Très endommagée au moment de son sauvetage (fig. 1), cette situle a pu être restituée dans son intégralité (fig. 2). Ses dimensions sont les suivantes : hauteur totale 27 cm. 5, diamètre de l'ouverture 20 cm. 2, diamètre du fond 14 centimètres, diamètre maximum de la panse 26 cm. 2 ; l'épaisseur moyenne de la tôle est de l'ordre de 3/10 de millimètre.

Le fond est constitué par un disque rapporté dont le bord est replié sur la base de la situle qui s'évase. Le corps du récipient, tronconique et ne portant aucun décor, est fait d'une tôle de bronze rivée longitudinalement au moyen de neuf rivets de cuivre (huit sur la panse, un sur l'épaule). Le col chaudronné offre une collerette roulée, sorte de tore de 7 millimètres de section ; la feuille de tôle se recouvre sur 2 centimètres. L'anse mobile, dont une moitié manquait, est creuse et a un diamètre moyen de 8 millimètres ; ses extrémités se recourbent en crochets qui viennent s'insérer dans deux œillets de bronze dont les prolongements aplatis sont fixés sur l'épaule du vase par quatre rivets. Ces attaches, qui

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